La morille,
ça se cultive !
Sur les bords de l’Allier, près de Langeac en Haute-Loire, les Ateliers de La Bruyère récoltent leurs morilles sous serre. Une atmosphère de sous-bois ainsi qu’une bonne connaissance du mycélium pour un brin de magie ! (©Dimitri Jantet)
Voilà deux ans que l’expérimentation se poursuit pour trouver la bonne souche. Dimitri Jantet, encadrant technique du chantier d’insertion et responsable du projet morilles, s’est préparé dès la mi-novembre pour voir sortir de terre les petits cônes dentelés aux pieds blancs, très appréciés des restaurateurs comme des particuliers. « Avant de recevoir les mycéliums en provenance de France morille [24], je prépare la serre et je teste l’acidité du sol. Au besoin, je chaule pour avoir un pH plus neutre. Puis, je dispose un voile d’ombrage afin de recréer une atmosphère de sous-bois et mets en place le brumisateur en guise de brouillard. » Le 16 mars dernier, la première morille des Ateliers de la Bruyère a ainsi pointé le bout de son nez et depuis, chaque jour, Dimitri a fait sa cueillette sur les 250 m2 que compte la serre. « Avec les premières chaleurs printanières de la mi-avril, nous touchons à la fin. Cette saison nous aurons récolté 500 morilles [presque 5 kg en frais] que nous allons faire sécher avant de les mettre en bocaux puis de les vendre. » Cette expérimentation est menée avec le soutien de l’entreprise Bordes. Installée à Saugues (500 m plus haut), celle-ci entend bien faire de son pays la capitale de la morille de culture.

Voilà deux ans que l’expérimentation se poursuit pour trouver la bonne souche. Dimitri Jantet, encadrant technique du chantier d’insertion et responsable du projet morilles, s’est préparé dès la mi-novembre pour voir sortir de terre les petits cônes dentelés aux pieds blancs, très appréciés des restaurateurs comme des particuliers. « Avant de recevoir les mycéliums en provenance de France morille [24], je prépare la serre et je teste l’acidité du sol. Au besoin, je chaule pour avoir un pH plus neutre. Puis, je dispose un voile d’ombrage afin de recréer une atmosphère de sous-bois et mets en place le brumisateur en guise de brouillard. » Le 16 mars dernier, la première morille des Ateliers de la Bruyère a ainsi pointé le bout de son nez et depuis, chaque jour, Dimitri a fait sa cueillette sur les 250 m2 que compte la serre. « Avec les premières chaleurs printanières de la mi-avril, nous touchons à la fin. Cette saison nous aurons récolté 500 morilles [presque 5 kg en frais] que nous allons faire sécher avant de les mettre en bocaux puis de les vendre. » Cette expérimentation est menée avec le soutien de l’entreprise Bordes. Installée à Saugues (500 m plus haut), celle-ci entend bien faire de son pays la capitale de la morille de culture.