Par Jupiter !
David Levadoux a plus d’un rôle à son actif. Comédien, metteur en scène, il porte aussi le costume de nuciculteur. Sa dernière création ? Un apéritif auvergnat à base de noix vertes nommé Jupiter ! (©Corinne Pradier)
Lorsqu’il n’est pas sur les scènes auvergnates ou parisiennes, David Levadoux (dont le patronyme résonne comme un vin doux) est producteur de noix à Saint-Bonnet-près-Riom, le 100 % noix d’Auvergne. Aux 7 ha de l’exploitation familiale reprise en 2008, 9 ont été ajoutés afin d’augmenter et stabiliser la production, jamais à l’abri des aléas climatiques. Pour se diversifier – lorsqu’il n’œuvre pas pour sa Cie Le Radis couronné – David a décidé de recréer une recette ancestrale dont le nom est inspiré du latin juglans (noyer) lequel vient de Jovis glans, littéralement le « gland de Jupiter ». Qu’on soit metteur en scène ou en bouteille, tout est question d’interprétation.
Issu d’une macération, son apéritif est un mélange de vin rouge, d’eau-de-vie distillée localement et de noix vertes (cueillies en juin, avant la lignification). Caractérisé par son astringence et amertume, il se rapproche des vermouths, peu chargés en sucre. Pour l’heure, dix mois de repos suffisent mais David envisage de laisser son breuvage s’exprimer plus longuement en fût de chêne, pour plus de complexité et de noblesse. Ses bouteilles (à 15 €) sont habituellement disponibles au caveau ou sur les marchés locaux, en attendant d’infiltrer le marché parisien, cavistes et restaurateurs. « Pour les amateurs, il faudra attendre la cuvée de juin prochain car tout a été dévalisé .»
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Lorsqu’il n’est pas sur les scènes auvergnates ou parisiennes, David Levadoux (dont le patronyme résonne comme un vin doux) est producteur de noix à Saint-Bonnet-près-Riom, le 100 % noix d’Auvergne. Aux 7 ha de l’exploitation familiale reprise en 2008, 9 ont été ajoutés afin d’augmenter et stabiliser la production, jamais à l’abri des aléas climatiques. Pour se diversifier – lorsqu’il n’œuvre pas pour sa Cie Le Radis couronné – David a décidé de recréer une recette ancestrale dont le nom est inspiré du latin juglans (noyer) lequel vient de Jovis glans, littéralement le « gland de Jupiter ». Qu’on soit metteur en scène ou en bouteille, tout est question d’interprétation.
Issu d’une macération, son apéritif est un mélange de vin rouge, d’eau-de-vie distillée localement et de noix vertes (cueillies en juin, avant la lignification). Caractérisé par son astringence et amertume, il se rapproche des vermouths, peu chargés en sucre. Pour l’heure, dix mois de repos suffisent mais David envisage de laisser son breuvage s’exprimer plus longuement en fût de chêne, pour plus de complexité et de noblesse. Ses bouteilles (à 15 €) sont habituellement disponibles au caveau ou sur les marchés locaux, en attendant d’infiltrer le marché parisien, cavistes et restaurateurs. « Pour les amateurs, il faudra attendre la cuvée de juin prochain car tout a été dévalisé .»