Eternel Bocuse

Samedi 5 octobre, plusieurs objets ayant appartenu à Paul Bocuse ont été mis aux enchères, près de Lyon. De "saintes" reliques pour les mordus de gastronomie. (© Richard MDV)

Voilà presque deux ans, en janvier 2018, Paul Bocuse, le « pape » de la cuisine, s’éteignait. Comme un clin d’œil à l’éternité, l’oeuvre du maître se poursuit. Des lots de vaisselle, dont les fameuses soupières utilisées pour la recette VG, de grands crus dont un de 1926 (année de naissance du chef), du mobilier historique de l’Auberge de Collonges… ont en effet été vendus aux enchères aux Puces du Canal au profit de la Fondation Paul Bocuse, centre de formation des apprentis cuisiniers. Une belle façon de poursuivre le compagnonnage auquel il tenait tant, de soutenir les jeunes afin qu’ils révèlent leur propre talent.
Famille, proches, personnel des brasseries mais aussi restaurateurs et de nombreux anonymes ont empli les deux salles de Chez Oscar. Durant la vente menée par Gérald Richard, commissaire priseur, des appels pour enchérir ont été émis des quatre coins de la planète, et plus particulièrement du Japon. Au final, le montant « marteau » de la vente (hors frais et taxes) s’est élevé à 188 000 euros.