L'UNAABP veut plus de transparence
L’Union Nationale pour l’Avenir des Artisans Boulangers-Pâtissiers a été créée avec pour objectif la défense du métier d’artisan face à une concurrence de chaînes jugée déloyale. (©Mathilde Jarlier)
Les statuts ont été déposés le 14 mai dernier. Derrière l’UNAABP, un Auvergnat bien connu : Armandio Pimenta. Rapidement rejoint par une poignée d’artisans boulangers-pâtissiers parmi lesquels Bastien Godet, installé en son Fournil des Volcans à Clermont-Ferrand. « Chaque année, nous perdons environ 2000 entreprises artisanales dans un secteur qui en compte environ 30000 en France. Il faut avoir en tête qu’à chiffre d’affaire égal, un artisan boulanger-pâtissier a trois fois plus de charges qu’une chaîne industrielle. Avec ce syndicat, nous voulons notamment obtenir que le consommateur soit clairement informé de ce qu’il consomme, ce qui est loin d’être toujours le cas. Or, l’artisanat est avant tout lié à un savoir-faire en production », martèle Bastien Godet. « Qu’un artisan vende aussi quelques produits industriels n’est pas un problème. Ce qui devient un problème, c’est que la mention industrielle ne soit pas portée à la connaissance du client. Pour des raisons de transparence mais aussi de santé.»
L’objectif de ce nouveau syndicat est de réunir 1100 entreprises artisanales. « Nous voulons peser dans le paysage politique national. Le soutien à l’artisanat est un argument de campagne électoral et nous militons pour que cet artisanat soit reconnu et soutenu dans les faits. » Une cagnotte a été lancée sur la plateforme Leetchi avec l’objectif de récolter 5000€.
Vous pouvez retrouver cet article dans son intégralité dans Le Petit Gourmet 98 – juin 2020

Les statuts ont été déposés le 14 mai dernier. Derrière l’UNAABP, un Auvergnat bien connu : Armandio Pimenta. Rapidement rejoint par une poignée d’artisans boulangers-pâtissiers parmi lesquels Bastien Godet, installé en son Fournil des Volcans à Clermont-Ferrand. « Chaque année, nous perdons environ 2000 entreprises artisanales dans un secteur qui en compte environ 30000 en France. Il faut avoir en tête qu’à chiffre d’affaire égal, un artisan boulanger-pâtissier a trois fois plus de charges qu’une chaîne industrielle. Avec ce syndicat, nous voulons notamment obtenir que le consommateur soit clairement informé de ce qu’il consomme, ce qui est loin d’être toujours le cas. Or, l’artisanat est avant tout lié à un savoir-faire en production », martèle Bastien Godet. « Qu’un artisan vende aussi quelques produits industriels n’est pas un problème. Ce qui devient un problème, c’est que la mention industrielle ne soit pas portée à la connaissance du client. Pour des raisons de transparence mais aussi de santé.»
L’objectif de ce nouveau syndicat est de réunir 1100 entreprises artisanales. « Nous voulons peser dans le paysage politique national. Le soutien à l’artisanat est un argument de campagne électoral et nous militons pour que cet artisanat soit reconnu et soutenu dans les faits. » Une cagnotte a été lancée sur la plateforme Leetchi avec l’objectif de récolter 5000€.
Vous pouvez retrouver cet article dans son intégralité dans Le Petit Gourmet 98 – juin 2020