Le coup du poireau !
Didier Gigot vient d'être nommé au grade de chevalier dans l'ordre du Mérite agricole. Une distinction surnommée aussi le poireau. (©Frédéric Nolleau)
Si « avoir le poireau » signifie être décoré du Mérite agricole, c’est en raison de l’insigne officiel : une étoile émaillée de blanc appendue à un ruban majoritairement vert rappelant cette plante potagère au bulbe blanc surmonté d’un panache vert. Parmi les récipiendaires de cette distinction cette année, Didier Gigot, ineffable chef du Petit Bonneval à Pérignat-les-Sarlièves. « Je ne cours pas derrière les prix mais franchement cette distinction me fait très plaisir car elle récompense la relation entre la terre et la cuisine, le travail de proximité avec les producteurs, le rapport du cuisinier avec la terre. Alors oui, je suis fier car c’est une reconnaissance du travail de toute une vie. Elle valide ma démarche de cuisinier alors c’est chouette, ça fait plaisir. » Si le chef devra patienter pour la remise officielle, ce bon vivant n’a évidemment pas laissé passer l’occasion de trinquer avec son épouse et sommelière Françoise pour célébrer l’événement :« On a arrosé cette bonne nouvelle au champagne ! »
Une fierté
Au Petit Bonneval, les gourmands ont l’assurance de se régaler de produits du terroir — viande salers ou fin gras du Mézenc, volailles fermières d’Auvergne, omble chevalier — dans une ambiance propice au partage. Une époque actuellement révolue pour cause de crise sanitaire (le chef propose tout de même des plats à emporter) et que l’on a hâte de retrouver. Pour vous (re)plonger dans l’univers de Didier Gigot, vous pouvez relire deux sujets que nous lui avons consacrés : Chef pur souche (LPG n°58, novembre 2016) et Le lièvre à la royale à la table de Didier Gigot (LPG n°91 de novembre 2019).
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Si « avoir le poireau » signifie être décoré du Mérite agricole, c’est en raison de l’insigne officiel : une étoile émaillée de blanc appendue à un ruban majoritairement vert rappelant cette plante potagère au bulbe blanc surmonté d’un panache vert. Parmi les récipiendaires de cette distinction cette année, Didier Gigot, ineffable chef du Petit Bonneval à Pérignat-les-Sarlièves. « Je ne cours pas derrière les prix mais franchement cette distinction me fait très plaisir car elle récompense la relation entre la terre et la cuisine, le travail de proximité avec les producteurs, le rapport du cuisinier avec la terre. Alors oui, je suis fier car c’est une reconnaissance du travail de toute une vie. Elle valide ma démarche de cuisinier alors c’est chouette, ça fait plaisir. » Si le chef devra patienter pour la remise officielle, ce bon vivant n’a évidemment pas laissé passer l’occasion de trinquer avec son épouse et sommelière Françoise pour célébrer l’événement :« On a arrosé cette bonne nouvelle au champagne ! »
Une fierté
Au Petit Bonneval, les gourmands ont l’assurance de se régaler de produits du terroir — viande salers ou fin gras du Mézenc, volailles fermières d’Auvergne, omble chevalier — dans une ambiance propice au partage. Une époque actuellement révolue pour cause de crise sanitaire (le chef propose tout de même des plats à emporter) et que l’on a hâte de retrouver. Pour vous (re)plonger dans l’univers de Didier Gigot, vous pouvez relire deux sujets que nous lui avons consacrés : Chef pur souche (LPG n°58, novembre 2016) et Le lièvre à la royale à la table de Didier Gigot (LPG n°91 de novembre 2019).