Gourmandises à Moulins
A Moulins, la Pâtisserie Samuel Jaud a ouvert ses portes avant les fêtes de fin d'année. Les débuts sont prometteurs. (©Jaud)
Si le 8 décembre marque la fête des lumières à Lyon, à Moulins ce jour-là, c’est la gourmandise qui était célébrée. C’est en effet le 8 décembre 2020 que Samuel Jaud, Moulinois de 34 ans, et sa compagne Céline Gruthier, Bourguignonne de 38 ans, ont ouvert leur pâtisserie. « Samuel est pâtissier depuis… toujours ! », raconte Céline un sourire dans la voix. En réalité, depuis 15 ans au cours desquels Samuel a effectué un apprentissage au Moulin de la galette, « une institution moulinoise », avant de rejoindre le Sofilia de Jean-Paul Bardet à Vichy où il est resté durant quinze années.
Un projet bien mûri
Mais en 2018, l’envie de voir ailleurs a incité le couple à s’envoler pour le Canada : « Nous avions envie de changer d’air, de voyager… » Chez nos cousins québécois, Samuel en a profité pour travailler chez Christian Faure, MOF glacier à Montréal. Et si outre-Atlantique la spécialité se nomme Queue de castor (gaufre), Samuel a ramené de chez Christian Faure son croissant-chocolat : « Au dernier tour de feuilletage, on ajoute le chocolat. C’est joli visuellement et c’est croquant. » C’est aussi lors de ce voyage de 18 mois que le couple a muri son projet d’installation : « On en a bien profité mais on a aussi réfléchi à ce que l’on voulait. » A leur retour en septembre 2019, direction Moulins pour Céline et Samuel pour se rapprocher de la famille (de Samuel) et dénicher le local idéal : « Nous avons eu cette opportunité place d’Allier qui est LA place de Moulins. Mais il a ensuite fallu être très patients en raison de la crise du Covid-19. Heureusement, les artisans ont été efficaces et tout s’est bien goupillé pour notre ouverture que l’on voulait impérativement avant les fêtes de fin d’année. » Raffinée, désucrée, moderne… La pâtisserie de Samuel Jaud s’inspire de Christophe Michalak ou Yann Couvreur avec l’intention de proposer du beau, du léger, du bon. « Nous avons d’excellents retours des clients, la demande est forte, nos débuts sont prometteurs », se réjouit Céline qui jongle entre ses fonctions d’infirmière à l’hôpital et de responsable de la boutique. Le pari est réussi.

Si le 8 décembre marque la fête des lumières à Lyon, à Moulins ce jour-là, c’est la gourmandise qui était célébrée. C’est en effet le 8 décembre 2020 que Samuel Jaud, Moulinois de 34 ans, et sa compagne Céline Gruthier, Bourguignonne de 38 ans, ont ouvert leur pâtisserie. « Samuel est pâtissier depuis… toujours ! », raconte Céline un sourire dans la voix. En réalité, depuis 15 ans au cours desquels Samuel a effectué un apprentissage au Moulin de la galette, « une institution moulinoise », avant de rejoindre le Sofilia de Jean-Paul Bardet à Vichy où il est resté durant quinze années.
Un projet bien mûri
Mais en 2018, l’envie de voir ailleurs a incité le couple à s’envoler pour le Canada : « Nous avions envie de changer d’air, de voyager… » Chez nos cousins québécois, Samuel en a profité pour travailler chez Christian Faure, MOF glacier à Montréal. Et si outre-Atlantique la spécialité se nomme Queue de castor (gaufre), Samuel a ramené de chez Christian Faure son croissant-chocolat : « Au dernier tour de feuilletage, on ajoute le chocolat. C’est joli visuellement et c’est croquant. » C’est aussi lors de ce voyage de 18 mois que le couple a muri son projet d’installation : « On en a bien profité mais on a aussi réfléchi à ce que l’on voulait. » A leur retour en septembre 2019, direction Moulins pour Céline et Samuel pour se rapprocher de la famille (de Samuel) et dénicher le local idéal : « Nous avons eu cette opportunité place d’Allier qui est LA place de Moulins. Mais il a ensuite fallu être très patients en raison de la crise du Covid-19. Heureusement, les artisans ont été efficaces et tout s’est bien goupillé pour notre ouverture que l’on voulait impérativement avant les fêtes de fin d’année. » Raffinée, désucrée, moderne… La pâtisserie de Samuel Jaud s’inspire de Christophe Michalak ou Yann Couvreur avec l’intention de proposer du beau, du léger, du bon. « Nous avons d’excellents retours des clients, la demande est forte, nos débuts sont prometteurs », se réjouit Céline qui jongle entre ses fonctions d’infirmière à l’hôpital et de responsable de la boutique. Le pari est réussi.