Les œnologues prioritaires pour la vaccination ?
Après les professionnels placés en première ligne, les œnologues et sommeliers doivent-ils être prioritaires dans la campagne de vaccination ? C’est le souhait des Œnologues de France.
Dans un contexte sanitaire inédit et dans le cadre d’une campagne de vaccination à étapes, Didier Fages, Président de l’Union des œnologues de France estime que les œnologues, les sommeliers et d’une manière générale les professionnels de la dégustation doivent être inclus dans les professions prioritaires des vaccinations ciblées. « Nous avons naturellement bien conscience que les professions de santé, de l’éducation et toute la fameuse “première ligne”, méritent une vaccination prioritaire, mais nous pensons que les métiers de la dégustation, avant tout les œnologues et les sommeliers, sont particulièrement impactés dans leur activité professionnelle, par l’anosmie et l’agueusie et devraient bénéficier, dans un second temps d’une attention particulière. La Covid-19 induit pour les œnologues et les sommeliers le risque de ne plus pouvoir exercer leur métier. La vaccination est la seule action préventive possible ».
« 68% ont perdu l’odorat, 56% ont perdu le goût »
La dernière enquête menée par l’Union des œnologues de France en liaison avec des médecins et ORL, a en effet mis en avant des résultats préoccupants : parmi ces professionnels touchés par la COVID 19 – les femmes ont été plus touchées que les hommes – 68% ont perdu l’odorat et 56% ont perdu le goût. Ces troubles olfactifs ont affecté leur vie professionnelle dans 38% des cas. « Pour un œnologue qui élabore le vin ou un sommelier qui l’évalue, le nez, le goût, sont des “outils de travail”, et leur perte, même temporaire peut-être vécue comme un drame personnel. »
Sur la base de cette étude, l’Union des œnologues de France a présenté un plan d’actions, détaillant les mesures d’accompagnement, de prévention et de recherche pour limiter les effets de la perte de goût chez les professionnels du vin. Parmi elles : la reconnaissance des troubles de l’odorat et du goût comme maladie invalidante pour les professionnels du vin et la demande de vaccination prioritaire des œnologues et sommeliers, après vaccination des personnes les plus vulnérables. Selon Œnologues de France, la profession compte quelque 5000 œnologues et 2500 sommeliers.
Dans un contexte sanitaire inédit et dans le cadre d’une campagne de vaccination à étapes, Didier Fages, Président de l’Union des œnologues de France estime que les œnologues, les sommeliers et d’une manière générale les professionnels de la dégustation doivent être inclus dans les professions prioritaires des vaccinations ciblées. « Nous avons naturellement bien conscience que les professions de santé, de l’éducation et toute la fameuse “première ligne”, méritent une vaccination prioritaire, mais nous pensons que les métiers de la dégustation, avant tout les œnologues et les sommeliers, sont particulièrement impactés dans leur activité professionnelle, par l’anosmie et l’agueusie et devraient bénéficier, dans un second temps d’une attention particulière. La Covid-19 induit pour les œnologues et les sommeliers le risque de ne plus pouvoir exercer leur métier. La vaccination est la seule action préventive possible ».
« 68% ont perdu l’odorat, 56% ont perdu le goût »
La dernière enquête menée par l’Union des œnologues de France en liaison avec des médecins et ORL, a en effet mis en avant des résultats préoccupants : parmi ces professionnels touchés par la COVID 19 – les femmes ont été plus touchées que les hommes – 68% ont perdu l’odorat et 56% ont perdu le goût. Ces troubles olfactifs ont affecté leur vie professionnelle dans 38% des cas. « Pour un œnologue qui élabore le vin ou un sommelier qui l’évalue, le nez, le goût, sont des “outils de travail”, et leur perte, même temporaire peut-être vécue comme un drame personnel. »
Sur la base de cette étude, l’Union des œnologues de France a présenté un plan d’actions, détaillant les mesures d’accompagnement, de prévention et de recherche pour limiter les effets de la perte de goût chez les professionnels du vin. Parmi elles : la reconnaissance des troubles de l’odorat et du goût comme maladie invalidante pour les professionnels du vin et la demande de vaccination prioritaire des œnologues et sommeliers, après vaccination des personnes les plus vulnérables. Selon Œnologues de France, la profession compte quelque 5000 œnologues et 2500 sommeliers.